Les enfants sont de petits êtres charmants et mignons, mais lorsqu’ils se mettent à se disputer entre eux, ils deviennent une véritable source de stress pour toute la famille. En grande partie, la manière de vivre d’un enfant, son comportement, ses habitudes dépendent de l’éducation qu’ils reçoivent. Cela n’implique pas uniquement les parents, mais ses aînés, la société, l’école et l’église y participent aussi.
Déterminer les sources des disputes
Il arrive souvent que les enfants se chamaillent jusqu’à énerver leur entourage. A ce stade, il faut surtout éviter de les questionner en les demandant ce qui s’est passé ou qui a commencé. Ce genre d’intervention va permettre au gamin de se justifier ou de se mettre en position défensive devant une accusation. Les parents doivent comprendre que les petits ont tendance à reproduire les faits qu’ils ont pu observer autour d’eux. Cela implique ce qu’ils ont pu voir à la TV, à l’école ou aux agissements de leurs parents même. Il est important de savoir qu’un enfant devrait être capable d’apprendre les principes relationnels tolérant à partir de l’âge de 3 ans.
Quelques alternatives pour régler les disputes
Lors d’un conflit entre petits, l’idéal est de commencer par le mot Stop. Cette expression est souvent efficace pour y mettre un terme. Par la suite, il faudra adopter une opinion objective de la scène. Dans ce sens, l’émotion doit donner place à la réflexion. Les enfants vont ainsi devenir observateurs de leur acte. Cela leur permettra alors de reprendre le contrôle des fonctions de leur cerveau. Il s’agit ici d’une analyse en programmation neurolinguistique. Dans cette stratégie, l’intervenant devra décrire ce qu’il voit de manière à donner une idée aux gamins de ce qu’ils sont en train de faire. Il serait même judicieux de leur exprimer notre point de vue en leur conseillant de trouver vite une solution à leur conflit.
En outre, il est aussi pratique de ne prendre aucune partie et d’inviter les petits à décrire ce qu’ils ressentent tour à tour. Les parents peuvent proposer l’un de reformuler ce qu’a exprimé l’autre afin d’accroître leur empathie.
Autre part, la diversion est aussi une excellente méthode. Pour ce faire, il faudra éliminer les images négatives en les remplaçant par des figures positives. Bien entendu, cela doit se passer dans la tête des mômes. En leur décrivant un fait positif commun, il est certain que leur humeur va changer et ainsi, ils vont oublier petit à petit, les raisons de leurs disputes. Après cet effet, il faudra revenir sur le sujet du conflit. Grâce aux émotions positives, les gamins vont pouvoir acquérir une issue positive.
Pour tout dire, tout se joue sur la conscience des enfants. L’important, c’est que les événements positifs puissent influencer leur humeur et leurs émotions. Chaque enfant a exclusivement besoin de vivre des moments de distraction non violents pour leur permettre de bénéficier d’un meilleur comportement et un bon savoir-vivre à l’avenir. L’idéal serait aussi de privilégier les jeux en extérieur comme un jeu de ballon par exemple.
